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Jeux d'enfants两小无猜

作者:高考题库网
来源:https://www.bjmy2z.cn/gaokao
2021-03-01 12:55
tags:

-

2021年3月1日发(作者:癖好)


J’aime bien les


osselets


, le


monopoly


强手棋




mais seulement quand


j’tiens la banque. J’adore jouer aux billes –



je gagne tout l’temps. Le


jeu de


l’oie


鹅,


<



>

< p>
傻瓜,


笨蛋


, c’est

franchement


坦率地讲


bile


<



>

< br>愚蠢的,


傻的


. Enfin,


toujours moins que les dames, le rubis cube, et toutes ces conneries


des pays de l’est. Les devinettes, c’est pas mon truc.


Yams


, crapette,


marelle


造房子游戏


, c’est ok. Oh, chat


perché


藏猫猫


, ?


a passe encore, mais


?a s’arrête là. Mais il y a un jeu


auquel< /p>


à



lequel


的结合形式


il ne faut jamais


jouer



je dis bien JAMAIS,



me si


即使


c’est votre


meilleure



bon


的比较级


amie qui vous le propose. C’est de se faire ensevelir dans un bloc de



ton.





Ce jeu, il a commencé


avec une jolie maison. Et un joli bus sans


chauffeur. Une jolie boite et une jolie copine. Non, en vérité, j’me


trompe. Le jeu a commencé


un petit peu plus t?


t. Ca a commencé


par


un mot dé


go?


tant, qui veut rien dire du tout. Un mot comme


?



tastase


?. N’importe quoi


! Pourquoi pas ?


Mammouth ?


tant


qu’il y est


? En plus, ?


a fait pleurer Maman. De toute fa?


on, les



decins, ils sont nuls. Ils disent des mots nuls. Ils portent des


pantalons nuls. Alors, imaginez ce qu’ils peuvent bien savoir sur les


mamans.





Et puis, il y a aussi d’autres mots pas sympas. Comme… Kowalsky. Oh,


cherchez pas, ?a n’veut rien dire non plus.


Kowalsky pue aussi.


?


Polak ! ?


. Et puis encore ?


Sale polak ! ?


. Sans oublier ?


Sale polak



te à


claque ! ?


. Et tout ?


a, ?


a veut dire à


peu prè


s la mê


me chose :


?


a veut dire ?



J’ai mal


?


, ?



J’ai mal comme personne d’autres sur


Terre, sur Mars et mê


me sur Alta?


r 4 ?


.



* * * * *



-


Tu l’aimes



? Moi aussi j’la trouve très jolie. Donne.



-


C’est un trésor


? Un vrai ?



- (Oui de la tê


te)



- Waouh


! En tout cas, moi j’ai jamais vu un manège aussi beau,


jamais jamais. Si, peut-ê


tre sur Alta?


r 4, mais pas sur Terre.



- Moi si.



- Où



? J’veux dire



: c’est un vrai manège


? Il existe vraiment ?



- Oui mon ange. Là


. Et là


.



- Et là


aussi.



- Julien, tu prends le bus ce matin, il faut que je reste avec Maman.



- Allez, allez, allez mon Juju. File.



-


Maman, maman, t’a


s oublié


ton tré


sor.



-


Garde le. Mon seul trésor, c’est toi.



* * * * *



- Sophie ?



- Tu dois confondre


: moi c’est sale polak


!



Sophie non plus n’avait plus rien de précieux ce jour


-là


. Alors, fallait


partager.



-


Tu m’le prêteras de temps en temps


?



- Tu la donnes et tu la reprends. Si tu la veux vraiment, prouve le moi.


Cap ou pas cap ?



C’était parti



! J’crois que c’est comme ?a que ?a a vraiment


commencé


.



- (Rires) Cap !





-


Qu’est


-ce que tu as fait


? Qu’est


-ce que tu as fait ? Tu vas



pondre ?



-


Rien. Non, j’veux pas qu’il me tape.



- Il te tapera pas. Arrê


tez, vous avez pas le droit. Arrê


tez.



-


Silence. Je ne t’ai pas parlé. Julien


! Tu ré


ponds !



-


Je n’veux pas qu’il me tape. Non


!



- Il te tapera pas Julien. Cap ! Tapez pas, vous avez pas le droit,


arrê


tez !



- Tais toi !



A bien y réfléchir, je crois que Papa n’a jamais beaucoup aimé Sophie.



me au tout dé


but.



* * * * *



Le jeu s’est mis en place tout seul. Si Sophie avait la bo?te, elle


pouvait me donner n’importe quel gage. J’le faisais. Et j’regagnais la


bo?te. Alors, c’était à mon tour de donner un autre gage. Fastoche


! Et


super rigolo, non ? Un jeu cré


tin ? Peut-ê


tre bien


! Mais… c’était notre


jeu.



* * * * *



- 8 fois 7 ! 9 fois 7 ! 3 fois 7 !



- 21.



- 4 fois 7 !



- 28.



- 5 fois 7 !



- 35.



- 6 fois 7 !



- 42.



- 7 fois 7 !



- 49.



* * * * *



- Avec la lettre A, citez moi des noms communs commen?


ant par la


lettre A… Franck


?



- Des animals !



- Des animaux ! Oui Franck : un animal, des animaux


! Qui d’autres


?


Sylvie !



- Abricot.



- Trè


s bien ! Des abricots ! ABRICOT ! A pré


sent, B


! D’autres noms


communs commen?


ant par la lettre B ? Oui, Sophie


! B, comme…


?



- B comme bite. B comme brouter, brouter la moquette. Bordel aussi,


braguette, bistouquette.



- Ca suffit, tais-toi tout de suite !



- Barre toi si tu veux. Boudin baveux. Barre toi boudin baveux.



- Mademoiselle se croit dr?


le


? Je te mets zéro, tu m’entends


? Z,


comme zé


ro


! J’t’envoie chez monsieur le directeur


! On verra si ?


a te


fait rire


! Qu’est


-


ce que c’est que ?a Ju


lien, je peux savoir ce que tu


fais ? Allez, chez monsieur le directeur avec Sophie !



* * * * *



- Bander.



- Quoi ?



- B comme bander.



-


J’sais bien peleton


!



* * * * *



- La discipline. La discipline est la mè


re du respect. Et sans respect,


c’est la fin de la civilisation. L’aquédiquescence des fondamentaux de


la cité


, la voyoucratie, quoi ! Et tout cela gr?


ce à


qui ? Mais à



Mademoiselle Kowalsky ! Et à


Monsieur Janvier ! Hein ?



- Cap !



-


Qu’y a


-t-il Monsieur Janvier ? Si vous avez quelque chose


d’in



ressant à


dire, faites moi participer ! Me demande quelle idé


e


fumeuse a pu traverser votre petit cerveau ché


tif pour vous


permettre de m’interrompre


! Vous imaginez s?


rement, Monsieur


Janvier, que…



C’est un super jeu



! Le problème, c’est qu’il fait vra


iment rire


personne.



- Sé


parez les ! Sé


parez les Mademoiselle !



Nous séparer. Nous n’avons jamais été cap d’y rêver.



* * * * *



- Monsieur Janvier, allez donc rejoindre votre camarade


Mademoiselle Kowalsky. Les grands esprits se rencontrent, n’est


-ce


pas ? Est-ce que vous connaissez le sens du mot ch?


timent ?





-


Même si ce n’est pas pour vous, est


-ce que vous avez pensé


à



l’avenir que vous préparez à cette petite


? Si vous ne lui induisez pas


un minimum d’éducation…



- Bon, ?


a va


! J’suis pas sa mère


!



- La


vulgarité


粗俗,


粗野,


粗鲁


n’est pas au programme de l’éducation


! Ni de


l’académie, Mademoiselle Kowalsky


! Je vais encore une fois de plus


convoquer vos parents !



-


Nos


parents,


ils


parlent


pas


Fran?


ais.


Et


d’ailleurs



[aj?r]



by


the


way



?


bite ?


, ?


a veut dire ?



marteau


?


hammer


en polonais. Autre chose ?


Toi ! Tu perds rien pour attendre ! Tu vas ê


tre privé


e de


dessert



[des

< p>
ε


r]


,


privé


e de sorties, privé


e de té



!



-


T’es privé de bonbons



! T’es privé de


bandes dessiné


es



[b


?


ddesine]


连环画


(



)



! Et t’es privé de


lumiè


re


[lymj


ε


r]


日光;灯光


dans le


couloir


走廊


,


通道


. Et


maintenant, va chercher ton manteau ! Ca


suffit



suffire


够了


maintenant !



- Cool ! Tu fais la mê


me chose ?



* * * * *



- Tu montes tout de suite dans ta chambre ! Julien ! Tu



veilles



[reveje]



弄醒


pas


Maman


妈妈


(


儿语及对母亲的爱称


)


! Julien !



- Maman ! Maman, maman ! On a mangé


un truc super à


la


cantine



[k


?


tin]



饭厅


. Quoi


? T’es restée au lit toute la journée,


veinarde



[v


ε


nar


, -d]


lucky



! On a eu une dicté


e. Vlan !



-


Tu sais… Mon Julien… y a un médecin qui est venu me voir ce


matin.



-


Eh ben, j’ai quand même fait 5 fautes et tu sais quoi


?



-


Juju, sois gentil. J’voudrais…



-


J’ai eu 10 en



citation



[resitasj


?


]


朗 诵



! Tu veux l’entendre



? Oui, j’ai aussi


fait une grosse


十二打,罗

< br>,


巨大的



tise


[betiz]



蠢事






Les amis, c’est comme les lunettes. Ca donne l’air intelligent



[


?


t


ε


li


??


]


,



mais ?


a se raye



[r


ε


je]


facilement. Et puis, ?


a fatigue ! Heureusement,


des fois, on tombe sur des lunettes vraiment cool


! Moi, j’ai Sophie.



* * * * *



- A pré


sent, des animaux commen?


ant par A !



- Asticot.



- Bien !



-


Autruche…



- Trè


s bien !



-


Abruti, Alta?r 4…



- Continue !



- Cap ou pas cap ?



- Cap !



-


Je te mets zéro, tu m’entends


? Un zé


ro ! Et on va au bureau de


monsieur le directeur !



- La discipline


! Toujours… la discipline


! Je vous avais pré


venu


pourtant ! Cette fois-


ci, c’est l’avertissement. A partir de maintenant,


c’est terminé l’Eden. Ca va barder



! Ah… ma petite fille, tu


accoucheras dans la douleur, tu porteras des talons aiguilles, tu


subiras des ré


gimes, des pillings, des liftings, et en


plus… tu feras la


proprote


! Et c’est pas fini… Toi, mon petit, je t’ai réservé le pire… Les


tourments et les flé


aux, les dinosaures, la guerre atomique, Hitler, la


guerre, le massacre des Indiens, les machines à


lavé


e, les pé


troliers


qui font naufrage, l


a misère… mais surtout, oh oui, surtout


: les jolies


Mamans, malade !



* * * * *



- Et dans cette direction, habitant de Mars : ?


Allez y voir si vous


voulez, ils sont fous tous les deux. ?


?


Beuh, je ne veux pas aller chez


les fous ?


, protesta Alice. ?


Oh, vous ne pouvez pas faire autrement,


dit le chat. Nous sommes tous fous ici : je suis fou, vous ê


tes folle. ?




- Maman, tu vas mourir ?



- Je ne vais pas bien.



- Tu vas mourir ?



- Oui. Comme tout le monde.



-


C’est à cause de moi


? Parce que je fais des bê


tises ? Tiens


! T’as


qu’à me demander de faire quelque chose d’intelligent



! J’te jure, j’le


ferai


! J’suis cap, hein


!



- Tais toi.



- Pas cap.



- Bouche toi les oreilles. Bouche toi les oreilles fort fort fort, encore


plus fort. Tu entends comme je t


’aime, c’est le plus important. Bon,



on en é


tait ?



-


Sophie est cap d’écrire avec les dents, c’est important, non


?



-


(Rires)



Oh, on dirait que ni Alice, ni ta mère ne t’intéresse autant


que Sophie


! Alors, avec les dents, bien s?r… et comment elle se




brouille avec les oreilles ?



- Tu sais le faire toi ? Et jeter les araigné


es dans la puré


e ? Et monter


à la corde les yeux bandés, t’sais


?



- Avec un verre en é


quilibre sur la tê


te ?



-


Pah, j’te crois pas


!



-


(Toux)



Tu t’imagines que t’es le premier


à


jouer à


cap ou pas cap ?


Allez, bonne nuit !


(Toux)




- Maman


? C’est quoi ce que tu as fait de plus fou


?



- Voler.



- Voler ? Voler quoi ?



- Voler dans le ciel.



- Waouh ! Montre, allez, vas y ! Vole, vole !



-


Cap… Plus tard.



- Quand ?



- Bient?


t, j


’te le promets.


(Toux)




-


Mais quelle idée d’aller lui lire une histoire



! Dans ton état… c’est toi


qui devrais ê


tre au lit.



- Maman


? J’suis encore très puni


? Ou juste un peu


? J’veux dire, euh,


Sophie m’a invité à… le mariage de… sa s?ur…



- Nan !



* * * * *



- Moche sa robe !



- Moche son mec !



-


En tout cas, si moi j’me marie un jour…



- Tu diras non au curé


, cap ou pas cap ?



- Cap bien s?


r !



-


Qu’est


-ce que tu feras quand tu seras grand ?



- Tyran !



- Ouais, tyran ?! Avec tout un peuple asservi ?



- Parfaitement. Avec un arè


ne, des esclaves. Je les torturai chaque


jeudi matin !



- Cool !



- Et toi ?



-


Ben… je… Non, c’est idiot.



- Allez, dis le !



- Non, ?


a va pas te plaire.



-


Moi j’te le dis, raconte


!



-


J’aimerais être un flanc. Un flanc aux


abricots. Nature, tiens. Un peu


tiè


de dans une boulangerie, en vitrine.



- Un flanc ?! Comme le g?


teau ?



-


Ben évidemment, qu’est


-


ce que tu veux que ce soit d’autre


? Y en


n’a pas 46


000 des flancs !



-


Flanc… Flanc… Ah mais ouais, un flanc


! Mais ouais,


mais c’est super



nial !



- Bon, cap ou pas cap ?



- Caaap !



- Mouais !



- Hmm, quoi ?


mouais ?


?



-


C’est juste à cause de ?a que les hommes sont mieux payés que les


femmes ?



- Aux bons ouvriers, les bons outils.



- A mon tour ! Montre moi ta zizette !



-


C’est pas du jeu



! C’était MON gage



! T’as pas le droit de copier


!



- Cap ou pas cap ?



- Cap.



-


C’est tout


? Mais on voit rien du tout !



- Tu vois que les femmes sont plus malignes que les hommes


! C’est


tellement plus simple d’être amis… Tire la n


appe !



- Cap !



- A toi ! Plus fort !



- Cap !





- Julien


! J’te cherchais partout


!



-


Oh, oui, le prof de violon était malade, et…



- On verra ?


a plus tard, allez, viens.



* * * * *



- Maman !



- Mon Julien, mon grand gar?


on.



- Tu vas gué


rir, hein ? Tu vas gué


rir. Cap ou pas cap ?



-


C’est pas toi qu’a la bo?te mon coeur. C’est pas à toi de faire les


gages.



-


Ben j’vais la chercher


!



- Laisse Julien. Embrasse ta mè


re.



-


Tout à l’heure j’irai. Et puis après, tu me montres comment tu voles.



- (


Acquiescement de la tê


te


)





-


Qu’est


-ce que tu fais ici ?



-


Julien, je…



-


Laisse moi, s’il te plait, tu peux pas comprendre.



-


C’est s?r. J’suis juste bonne à jouer. Ok, la prochaine à cloche pied,


cap ou pas cap ?



- Je saute deux et Maman gué


ri. Je saute trois et elle revient à


la


maison, pour mon anniversaire. Ouais


! Quatre d’un coup, elle revient


ce soir, toute gué


rie ! Maman ? Maman ? Maman ! Maman ! Maman !


Maman


! Maman… Maman


!



* * * * *




- Lalalalala (


La vie en rose


)




* * * * *




- Bonjour, je suis le Papa de Julien. Vous ê


tes la Maman de Sophie ?


Sa s?ur



? J’ai besoin de… Est


-ce que Sophie pourrait venir à


la


maison… ce soir


?





- Tu dors ?



- Officiellement, oui.



- Les rumeurs disent que tu fais semblant.



-


Oui, j’ai lu ?a dans Paris Match, juste des ragots. J’vais dormir un


peu.



-


Dis, demain, j’pourrais venir dormir chez toi, hein



? J’pourrais


?



- Nan ! Jamais, tu viendras jamais chez moi, promets le !



-


Pourquoi, ce serait vachement…



- Promets le !



-


Bon, d’accord.



- Bonne nuit.



C’est comme ?a qu’on prend de mauvaise habitude. Je parle pas de


casser des tasses. Ca, c’est plut?t sympa. Mais de dormir. Sophie et


moi, on a bien dormi 10 ans cette nuit là


. Et au matin, les choses



rieuses ont commencé


.




Script de Jeux d'enfants



Partie 2


Et oui, un matin, les choses sé


rieuses ont commencé


.



( Dring)



- Oh merde de merde !



- Il est quelle heure ?



-


L’heure de mon exam


!



- Exam de quoi ?



- De maths.



-


Tu l’auras pas. J’t’ai dit que je supportais pas ?a


!



- Oh


! Mais t’es con, ?a


va pas non


? Oh, mais t’es malade


!



- Julien, julien


! C’est quoi tout ce bruit


? Julien ! Julien, ouvre !



- Merde, merde, merde !



- Julien, ouvre


! Tu ouvres, sinon j’entre. Julien


!





- Rends moi ?


a !



- Cap ou pas cap ?



- Oh non, pas ce matin ! P


as ce matin, j’ai déjà assez les boules


comme ?


a.



-


Et si, ce matin… Ce matin, Sophie va mettre le soutif…




* * * * *




- Mademoiselle Kawalsky !



- Kowalsky ! Sophie, Kowalsky !



La règle du jeu était demeurée inchangée. Mais ce qu’on pouvait


appeler taquinerie lorsque nous é


tions gamins devait à


pré


sent


s’appeler perversion. Vous savez ce qu’est la perversion



? Ce n’est


qu’une affaire de go?t. Comme la bouffe chinoise. On aime ou on


n’aime pas. N’empêche que… quand on est Chinois, on n’a pas le


choix.



-


Moi c’est Julien.



-


Et moi c’est Va


-te-faire-mettre



Donner un sens à


ma vie ? Ca aurait é



comme de jouer la 5


e


de


Beethov, avec comme tout orchestre des ongles sur un tableau.



-


Mademoiselle Kawalsky…



- Fonction vectorielle


? Alors… V1 par V2 est


é


gal au produit de leurs


deux modules multiplié par le cosinus de l’angle que forment les deux


cordes.



-


Hmm… Tu m’as l’air calé en fonction vectorielle. Dis moi si je me


trompe…



-


Mademoiselle Kawalsky…



- Ton vecteur est dé


fini par une origine ? Mais surtout une grandeur


orientée dans un espace vectoriel…



-


Certains espaces vectoriels sont plus attirants que d’autres.



- Tu crois que tu pourras approfondir la thé


orie avec moi ?



- Cette loi est exponentielle.



-


Tu révises tout seul d’habitude


?



- Hm


m…



-


On t’a jamais dit que ?a rend sourd


?



- La solution de la sous-


fonction delta s’il vous pla?t, Mademoiselle


Kawalsky.



- Kowalsky


! Euh…


- 3M?


- 2M + 1



-


Mademoiselle Kawalsky… Mademoiselle, revenez, je vous ai pas


autorisé


à


quitter cette classe !



- Euh, f(x) a deux racines distinctes si M est compris entre -1 et 1/3.



-


Faut que j’y aille, c’est… c’est ma s?ur.



- Pauvre mec !



-


Plus fort, j’entends pas



! … Ca a marché, non



? J’l’ai fait quand



me ! Oh, fais pas cette gueule !



-


T’as fait quoi


au juste ? A part lé


chouiller une gonzesse ?



-


T’as… t’as rien compris ou quoi



? L’examinatrice a pas le bon nom


!


J’ai grugé les listes, elle croit que tu t’appelles Sophie Kawalsky.



- Ah, bien joué


Einstein


! C’est les résultats, pas les listes d’appel qu’il


faut gruger ! Mademoiselle Kowalsky, ?


a fait quand mê


me zé


ro !



-


Arrête, c’était dr?le, non


?



-


Oui, c’était super dr?le



! Et j’ai passé 20 minutes devant un peloton


d’exécution rivé sur mon soutif. Après tout, qu’est


-


ce que t’en avais à


foutre,


t’avais mieux à faire. Tiens, ton susucre


!



- Arrê


te, je la connais pas cette nana


! C’est juste pour passer le


temps ! En plus, elle est nulle en maths !



- Auré


lie Miller, une vraie t?


che ! Elle a que deux choses pour elle :


primo, elle a couché


avec Igor, le prof de gym. Et deuxio, elle a les


boucles d’oreille du délire. Voilà, tu la connais sous son meilleur jour


!



-


T’es jalouse


!



- Moi ?



- Oui, toi !



-


Mais paie toi les poufiasse que tu veux, je m’en tape



! J’essaie juste


de ré


ussir mon oral malgré


?


a !



-


Ca alors, t’es jalouse


!



- Tu me l?


ches avec ?


a ! Maintenant, si tu veux mon avis sur Auré


lie


Miller, vas y, je te donne ma bénédiction. Il parait que c’est un coup


d’enfer, il y a que la furie du bois Jolie qui est pas passé entre ses


jambes.



- Oh, arrê


te Sophie !



-


Ah non, j’te jure, hein



! T’aurais tort de t’en priver. Au passage, tu


me ramèneras ses boucles d’oreille, cap


?




* * * * *




-


Mademoiselle… Miller



? Aurélie Miller…





-


T’as un copain


?



- Euh, oui.



-


Ben t’en as deux main


tenant.



- Et toi


? T’as s?ur, c’est vraiment ta s?ur


?



-


C’est elle qui m’envoie.



- Bon bah dé


gage ! Je hurle et toute la fac dé


boule.



-


Nan mais… Ouvre


! Eh !



-


C’est pour quoi


?



-


C’est


ok


chez toi.



-


J’dirai un coup de chiotte. C’est pour ?a que


tu me plais.





-


Miller… Aurélie. Toujours pas


?





-


Nan, ‘tends ‘tends ‘tends


!



-


Nan nan, il faut que j’y aille.



- Quand est-


ce qu’on se revoit


?



- Euh, au troisiè


me trimestre, pour les partiels.



- Non attends Auré


lie, je t'en supplie. Donne-moi tes boucles


d'oreilles. L'or de tes cheveux s'y reflè


te et l'organe semble si


disgracieux au regard de tes seins. Abandonne ton esclave transi à


la


contemplation de tes boucles.



- ?


coute t'es taré


. T'es vraiment dingue, mais t'es gentil tu me laisses


hein. On les a ré


visé


nos fonctions vectorielles. On va pas s'atteler


aux liné


aires hein, ?


a nous ressemble pas...



- Tu crois au coup de foudre ?



- Bah ouais.



- Na?


ve !





-


Aurélie Miller… Recalée.




* * * * *




-


Ca te dérange si c’est déduit de ma pay


e


? Alors…


?



-


Ben j’aime pas les blondes.



-


Tu l’as fait, t’es vraiment un salaud, hein


!



- Un tyran !



- Et voilà



! Comme ?a Aurélie Miller n’a vraiment plus rien pour elle


!



-


T’oublies ton Igor là, le prof de gym. Celui qui a un tour de biceps


plus grand que son pé


rimè


tre cr?


nien, hein ?



-


J’ai déjà couché avec lui.



* * * * *



- Il fait combien exactement de tour de bras ?



- Autant que ton QI.



- Et il te pla?


t, ce yé


ti ?



- En deuxiè


me choix, oui !



- Comment ?


a en deuxiè


me choix


? Qu’est


-ce que ?


a veut dire


? C’est


qui le premier choix ?



- A ton tour ! A ton tour, grouille !



- Igor, calme toi


! Tu connais les paris stupides, genre… euh… Blaise


Pascal ? Il a peur de ne conna?


tre. Wah !



- Tous tarré


s !



- Hein Igor, ah !





- Bon, on passe à


autre chose ?



- Va lui filer un coup de pied dans les couilles.




* * * * *




- Dis que tu regrettes !



-


Oh ?a va, c’était marrant


!



- Dis que tu regrettes !



-


Ben si t’étais pas cap, fallait pas y aller, hein


!



- Regarde moi bien, abruti


! Si j’suis



dans cet état, c’est que j’suis cap


de tout, moi. Alors maintenant tu t’excuses.



- Tu peux toujours te gratter. Il te reste toujours un bras pour le faire.



-


Enfoiré, donne moi la bo?te… Embrasse moi, cap


?



- Cap !



-


J’ai dit


: embrasse moi !



- Ca va pas, non ? Vous ê


tes complè


tement fous ! Descendez, de ma


bagnole


! Descendez, j’vous dis


! Mais ils sont malades ceux- là


! Vous


m’entendez, oui



? Descendez j’vous dis


! Mais enfin, vous allez


m’écouter, oui


? Descendez ! Bande de cons ! Connards ! Cons !



- Aime moi.



- Cap.



-


C’est un jeu pour toi là


?



-


Non, un pari. C’est toi qui l’as lancé.



-


Ben si j’l’ai lancé, t’as pas su le rattraper au vol. Pauvre tache, tu vas


louper ton bus !




* * * * *




Et puis, il a bien fallu grandir. Quand on est gosse, on croit na?


vement


que grandir, ?a se fait tout doucement… Des nèfles, ouais


! Ca vient


de fouetter ! Rrrouanh


! Comme une branche d’arbre quand


quelqu’un passe devant toi dans une forêt. Ou quand ton père te dit


:



-


C’est fini Julien. C’est fini de j


ouer. Tu as un concours dans deux


mois, un concours. Ne le rate pas, sinon moi j’te raterais pas.



-


Bon ?a va Papa, écoute, c’est pas si grave… Sois zen


!



- ZEN ?!? Petit con, va


! Tu trouves que j’suis pas assez zen comme


?


a ? Dois-je te rappeler que tes jeux si lumineux ont tué


la femme que


j’aimais



? Qui, j’te rappelle en passant, était aussi ta mère


!



-


C’est dégueulasse


! Maman est pas morte à


cause de moi !



-


Oui, c’est dégueulasse, nous sommes d’accord. C’est dégueulasse


un mec pas zen. C’est dégueulasse au point de t’élever tout seul,


enfoiré


!



-


T’es une ordure



! J’l’ai pas tuée


!



-


Oui, j’suis une ordure



! J’suis un mec cap



! J’suis cap de casser la


gueule de son fils


! J’suis pas cap d’accepter que cette graine de polak


de Sophie Kowalsky vient de lui empoisonner son fils, au point que tu


me parles plus jamais ! Sauf quand ta copine a fait un pari sur mon


dos… Choisis



! C’est elle, ou c’est moi



? Alors… cap


? Ou pas cap ?




* * * * *



- Sophie !



- Salut Julien ! Tu veux voir Sophie ? Elle est pas là


.



-


Qu’est


-ce que tu fous là



? J’t’avais dit de ne jamais rentrer ici. T’es


content, t’as vu



! T’as amené les cacahuètes, j’espère



! Tu m’avais


promis que c’était un pari.



-


J’m’en fous du pari, écoute moi, merde


!



-


J’m’en fous pas, moi


!



-


J’plaque tout. J’suis désolé, je savais pas.



-


T’es désolé



? C’est vrai, ?a change tout.



- Ecoute, viens


! On s’en va. On se barre.



- Et on se barre pour quoi


? Ta chambre d’ado à son Papa


? Arrê


te de


te prendre pour le prince charmant


! J’ai pas besoin d


e ta pitié


, barre


toi tout seul !



- Sophie, pardonne moi !



- Barre toi !



- Cap ou pas cap ?



- Barre toi.



(


Pleurs


)




* * * * *



Me pardonner. Ca a été s?rement le pari le plus dur que j’ai donné à


Sophie. Mais Sophie n’a jamais aimé la facilité, ?a lui


a pris un foutu


temps. Peut-ê


tre un chouilla trop. Entre temps, les arguments


massus de mon pè


re avaient eu raison de moi.



- Bonjour Monsieur. Julien est là



? S’il vous pla?t Monsieur Janvier


!


J’viens voir Julien. Ohoh, il est là



? Julien, tu m’entends


?




* * * * *



-


Non non, dis rien, c’est à moi de parler. J’t’ai manqué


? Parce que,


toi tu m’as manqué. T’es un vrai tyran, tu sais. C’est tellement dur de


te faire la gueule


! Mais… j’t’en veux quand même. Te fais pas


d’illusion. J’voudrais qu’on parle, qu’on oublie en jeu. Rien qu’une fois.


T’aimes ma robe



? J’ai hésité, hein. J’l’ai chippée à ma s?ur, y en


avait une autre rouge… Genre bombe carbone


-nuclé


aire, tu vois. Je


sais que c’est celle là que j’aurais d? mettre. J’ai peut


-


être passé…


j’sais pas moi… 3h devant mon miroir



! Mais… j’y suis arrivée. Tu vois,

-


-


-


-


-


-


-


-



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